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  • Photo du rédacteurMina Vandôme

Je dis je

Faut-il continuer à cacher son statut de freelance derrière un "nous" ? Faire comme si on était une agence, une entreprise parce que c'est forcément plus crédible ?


Voilà qui est fait : je viens de publier mon nouveau site web, worcare.net. Et oui, dans ce site, j'ose parler de moi à la 1ere personne du singulier ! Le comble, c'est que je me suis réellement posé la question de la légitimité de ce "je" !

Contrairement à la tendance que j'ai notée depuis très longtemps, consistant à se camoufler derrière des collectifs fictifs (je me souviens d'un freelance qui présentait son chat en tant que collaborateur), j'affiche ma singularité.


J'ai dirigé une entreprise pendant plus de 20 ans, avec des salariés. J'ai donc usé du "nous" car nous étions effectivement une équipe. Soit dit en passant, lorsque j'avais créé cette agence de communication en 2002, j'avais une vision claire : travailler principalement avec des créatifs freelances, pour bénéficier de leur expertise et aussi avoir une capacité à recruter une équipe beaucoup plus étoffée que si je les embauchais en salariés. J'ai joué la transparence auprès de mes clients, mais je dois avouer qu'à cette époque, mon honnêteté m'a plutôt desservie. Ce mode de travail était alors considéré plus comme un risque qu'un atout.

Être transparente, parfois au détriment de la compétition, a toujours été cependant ma philosophie. Certains clients m'ont suivie pour cela aussi.


Mais aujourd'hui, les freelances sont devenus des ressources convoitées, pas seulement des agences de communication, et n'ont plus à se cacher derrière un "nous" !

Alors je réitère mon engagement à être authentique et libre, et définitivement, je dis "je" avec plaisir et honneur. Être freelance, c'est être entouré de clients différents, de projets passionnants, d'un réseau enrichissant et, surtout, c'est embrasser la liberté qui résonne dans ce mot.


Et vous ? Etes-vous plutôt "nous" ou "je"... ou bien peut-être "il/elle" ?


Pendant que vous méditez sur la question, on en profite pour re-découvrir ceci :




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